L’arrêt du tabac réduit la perte de matière grise

By www.touwensa.net février 10, 2015 352

Une étude canadienne révèle que l'arrêt du tabac réduit la perte de matière grise due à la vieillesse, qui reviendrait au bout de 25 ans.

Le tabagisme provoque de nombreuses conséquences pour la santé, et des chercheurs canadiens en ont isolée une, parmi les plus méconnues. Comme l’indique 20 Minutes, fumer aurait un impact sur la manière de vieillir, et notamment sur l’évolution de la capacité cérébrale de chacun, comme on peut le lire dans la revue Molecular Psychiatry, qui publie les travaux de chercheurs canadiens.
 


L’arrêt du tabac limite les capacités cérébrales

Au fil des années, le cerveau humain vieillit : il cesse de produire des neurones. Mais les fumeurs seraient davantage exposés à un vieillissement cérébral plus rapide. Des études avaient en effet révélé que le tabagisme était lié au déclin des capacités cérébrales. Cela se traduit par des performances de mémoire plus faibles et moins de flexibilité cognitive au quotidien.
Un déclin évident, pas qui n’avait pas encore pu être évalué ni dans sa progression ni dans sa rémission. Il est désormais établi que l’arrêt de la cigarette peut permettre de récupérer en partie les capacités perdues au fil des années.

 


500 sujets fumeurs et anciens fumeurs étudiés en Ecosse

C’est notamment après avoir soumis des sujets à des IRM que les deux scientifiques canadiens ont abouti à cette conclusion. 500 septuagénaires écossais, dont 36 fumeurs et 223 ex-fumeurs, se sont prêtés aux tests.

Il a été constaté chez les sujets fumeurs un amincissement du cortex cérébral (la couche superficielle du cerveau qui abrite la matière grise), plus rapide que la moyenne. A contrario, chez les anciens fumeurs, le cortex « semblait avoir partiellement récupéré » sa forme.

Et la récupération des capacités du cerveau est d’autant plus lente que le tabagisme aura été lourd. Pour les anciens fumeurs d’une moyenne de 20 cigarettes par jour pendant 30 ans, l’étude révèle qu »il a fallu en gros 25 ans sans fumer pour que les différences observées avec les non-fumeurs en ce qui concerne l’épaisseur du cortex disparaissent. »

 

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