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L’association qui a débusqué les traces d’insecticides pointe les risques liés aux perturbateurs endocriniens. Les producteurs de fruits et légumes répondent qu’il n’y a pas de danger pour le consommateur.
Pas si vertes les salades. L’association Générations futures a trouvé des résidus de pesticides interdits ou suspects d’être des perturbateurs endocriniens dans les salades. Elle a testé 31 laitues feuilles de chêne et autres batavias, achetées dans des supermarchés de l’Oise et de la Somme.
Résultat : les salades testées contiennent en moyenne quatre résidus de pesticides chacune. Au moins un résidu de pesticide a été retrouvé dans 80,65 % des cas, et 67,74 % des échantillons contiennent au moins un résidu de pesticide perturbateur endocrinien.
Autre élément troublant : l’association a découvert sur 5 échantillons « d’une ou plusieurs substances actives interdites ou interdites d’usage sur salade en France ». De quoi inquiéter, quand, rappelle l’étude, « avec 5 kg par an et par ménage, la salade est le 4e légume le plus consommé en France ». Elle est « considérée comme un aliment santé dont la consommation « est recommandée notamment pendant la grossesse ou pour les jeunes enfants ».
Un faux procès selon les producteurs, qui répliquent avec leurs propres chiffres : « Halte aux messages alarmistes, il n’y a aucun risque pour la santé des consommateurs », argumente Bernard Géry, porte-parole de « Sauvons les fruits et légumes ». « Les résidus de pesticides trouvés dans les échantillons que nous avons analysés sont au moins dix fois inférieurs aux limites maximales de résidus fixées par les autorités », plaide-t-il.
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