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Chaque jour, des milliers de Tunisiennes et de Tunisiens prennent les transports en commun pour se déplacer. Tramways (communément appelés métros), autobus, taxis collectifs, tous ont pourtant été, un jour ou l'autre, le théâtre d'un harcèlement sexuel subi par les Tunisiennes.
Draguer, mater, se coller à une jeune femme, l'agresser verbalement, ... Bref, les exemples ne manquent pas. Comment expliquer cette pratique désolante ? Pour le savoir, Didon Magazine a pris contact avec le sociologue Abdelsattar Sahbeni.
Harcèlement dans les transports en commun : les explications du sociologue Abdelsattar Sahbeni
Pour le sociologue Abdelsattar Sahbeni, tout vient de la crise qui frappe le transport en commun en Tunisie. Les transports publics, d'après monsieur Abdelsattar, n'ont pas connu de développements durant les dernières années. Les besoins dépassent de loin les capacités des services publics.
L'infrastructure en Tunisie demeure archaïque. Tout cela ne peut donc qu'enraciner le problème du harcèlement que l'on constate dans les transports en commun dans notre pays. Pour le sociologue, on parle plutôt de violence.
L'encombrement dans ces espaces publics peuvent alors engendrer cette violence qui est encouragée par l'anonymat. Ce n'est pas tout : notre modèle de société patriarcale constitue un autre facteur favorisant ces violences. L'homme peut tout faire.
Ce qu'il faut faire, selon le sociologue Abdelsattar Sahbeni, c'est adopter une logique de développement des infrastructures. Les médias ont aussi un rôle à jouer dans cette affaire. Ils peuvent inciter les citoyens à respecter les transports publics.
Tous les moyens sont bons pour encourager et sensibiliser les gens. Ce qui manque, selon monsieur Sahbeni, c'est la volonté politique. Les problèmes vitaux ne sont pas forcément traités. Les décideurs ont plutôt tendance à s'occuper de sujets non prioritaires, comme celui de la crise au sein de Nidaa Tounes.
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