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Ankara redoute par ailleurs la participation éventuelle de groupes armés kurdes affiliés au PKK
La Turquie présentera samedi lors de la réunion de Lausanne sa proposition de participation à l'offensive attendue des forces irakiennes, soutenues par une coalition internationale, pour chasser les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) de la ville irakienne de Mossoul.
Lors d'un discours retransmis à la télévision, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que cette proposition serait présentée par son ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, lors des négociations internationales qui ont débutées samedi à Lausanne (Suisse) entre Washington, Moscou et les pays régionaux impliqués dans le conflit syrien.
"Aujourd'hui (samedi), mon ministre des Affaires étrangères présentera une proposition aux forces de la coalition à Lausanne", a déclaré M. Erdogan. "Nous sommes prêts à combattre là-bas (à Mossoul, ndlr) contre Daesh (ndlr : acronyme arabe de l'EI) et d'autres groupes terroristes", a-t-il ajouté.
Les relations entre la Turquie et l'Irak connaissent une poussée de fièvre à l'approche d'une offensive des forces irakiennes, appuyées par la coalition pilotée par Washington pour chasser l'organisation EI de Mossoul, leur bastion irakien.
Vendredi, M. Erdogan a menacé de recourir à un "plan B" si l'armée turque n'était pas associée à cette offensive. Il n'a toutefois pas donné de précision sur les mesures prévues dans ces plans.
Après avoir envoyé depuis décembre 2015 des centaines de militaires sur une base à Bachiqa, dans la région de Mossoul, pour entraîner des volontaires sunnites en vue d'une reconquête du bastion irakien de l'EI, Ankara semble tenue à l'écart alors que les préparatifs pour une offensive vers Mossoul battent leur plein.
Ankara redoute par ailleurs la participation éventuelle à cette offensive de milices chiites ou de groupes armés kurdes affiliés à l'ennemi juré d'Ankara, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK, considéré comme "terroriste" par la Turquie).
Les relations entre Ankara et Bagdad se sont également tendues après que l'Irak a rejeté la prolongation par le Parlement turc du mandat accordé aux militaires turcs pour intervenir en Irak notamment.
L'Irak a estimé que les militaires turcs présents sur son sol constituaient "une force d'occupation", provoquant l'ire des responsables turcs.
"Personne ne devrait discuter de notre base à Bachiqa. Cette base sera maintenue parce que Bachiqa est aussi une assurance contre de possibles attaques terroristes visant la Turquie", a martelé samedi le président turc.
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