15 ans de prison pour un poète qatari pour avoir salué la révolution tunisienne

Le poète qatari Mohamed Al-Ajmi, alias Ibn al-Dhib, vient d’être condamné à une peine de 15 ans de prison pour avoir écrit un poème dans lequel il critique l’Etat du Qatar mais honore également les pays du « Printemps arabe » dont la Tunisie. Aujourd’hui, lundi 21 octobre 2013, la cour de Cassation de Doha (Qatar) vient de confirmer le verdict prononcé en appel, en février dernier, selon l’agence de presse française AFP.

Le poète échappera ainsi à une peine d’emprisonnement à vie, prononcée en première instance, il y a un an, pour « atteinte aux symboles de l'Etat et incitation à renverser le pouvoir ».

On rappellera qu’Ibn al-Dhib a été arrêté en novembre 2011 pour avoir écrit un poème dans lequel il a rendu hommage aux révolutions du « Printemps Arabe », en formulant le souhait qu’elles s’étendent au Qatar. « Nous sommes tous la Tunisie, face à une élite répressive », a-t-il écrit notamment.

Un poème qu’il aurait « seulement récité dans l’intimité de son appartement au Caire », souligne pourtant son avocat qui dénonce, dans ce procès, « un jugement politique ».

 

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