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En Tunisie, Beiji Caïd Essebsi est sorti vainqueur de la première élection présidentielle libre de l’histoire du pays avec 55,68 % des suffrages contre 44,32% pour son rival le président sortant Moncef Marzouki, selon les données officielles communiquées, hier, par l’Instance électorale (ISIE). Marzouki candidat indépendant a certes reconnu sa défaite mais a également lancé un avertissement au vainqueur.

Le gouvernement allemand a salué la victoire de Beji Caid Essebsi au second tour de l’élection présidentielle. Le ministre allemand des affaires étrangères Frank- Walter Steinemeier félicite le président élu Caid Essebsi, affirmant que la Tunisie a réalisé plusieurs acquis depuis la résolution.

Conformément à l’article 76 de la constitution tunisienne qui stipule que « le président de la République ne peut cumuler ses fonctions avec une autre responsabilité partisane », le nouveau président élu, Béji Caïd Essebsi, présentera dans les jours qui viennent sa démission du parti qu’il a crée en 2012, Nidaa Tounès.

Un nouveau lot de félicitations de chefs d’États et autres monarques de la planète vient de parvenir à Béji Caïed Essebsi pour le féliciter de son élection et de la confiance que lui ont donnée les tunisiens.

Il a promis d’être le président de tous les Tunisiens. Beji Caïd Essebsi, candidat de Nida Tounes, a remporté la présidentielle avec 55,68% des voix selon l’instance qui organise les élections, l’ISIE. Mais dès cette annonce, des violences ont éclaté dans le sud du pays. Une région qui avait largement plébiscité son rival, le sortant Moncef Marzouki. Le calme est depuis revenu.

La bataille entre le président sortant et le nouvel élu Béji Caïd Essebsi n'est pas finie. Moncef Marzouki, sorti perdant dimanche de la présidentielle tunisienne, a annoncé, mardi 23 décembre, la création d'un mouvement visant à empêcher le retour de « la dictature » après la victoire de celui qu'il accuse d'être un représentant de l'ancien régime.