Les Agences de voyage et les Tours Opérateurs, auraient annulé l'organisation de quelques voyages à Tabarka, renchérissent d'autres. Mais a t- on fait cas du nombre de nos immigrés, originaires du Nord- Ouest, qui vivent en Europe et qui ont toujours exprimé un désir incoercible d'atterrir à Tabarka? Il est indéniable que la crise économique, n'épargne personne. Tous les pays, sont frappés de plein fouet, par les caprices des contingences économiques. A l'heure actuelle, tout le monde se démène, dans le dessein d'en découdre avec les impacts pernicieux du chômage.

Mais, d'aucuns, inspirés par je ne sais quelle muse, ne font qu'aggraver la situation. Récemment, avec le projet de la grande plaisance, qu'un investisseur français, entend réaliser dans la ville du corail, des voix fusaient de tous bords, entre détracteurs et fervents partisans. La Cité a failli se scinder en deux blocs. Et, aujourd'hui, nous n'avons enregistré aucune réaction, en faveur du maintien de l’aéroport. En tout état de cause, il sied de noter que cet aéroport est d'une importance vitale, pour toute nouvelle entité industrielle dans la région. A-t-on pris acte de cet atout? J'invite les décideurs à davantage de pondération et j'en appelle à un minimum d'équité, dans la volonté d'asseoir un équilibre régional, en vue d'assurer le développement intégral et durable escompté.

La bonne gouvernance, au troisième millénaire, n'exige t- elle pas de prendre soins des infrastructures, pour de meilleures perspectives, eu égard aux régions intérieures, à la recherche d'opportunités optimales, pour d'éventuels investissements?