Certes, c'est un sentiment mitigé de succès, dans une large mesure et d'un certain ratage, pour quelques questions, traitées à la légère. Cette improvisation, poserait-elle des problèmes inéluctables? Les réponses, restées en souffrance, par rapport à certains Articles, gripperaient-elles les rouages de la Justice? Autant de points qui nous attendent au tournant.

Dans la mêlée, on aimerait bien retracer quelques aspects propres aux futurs acteurs qui pourraient offrir un élément de réponse. Tout politicien voulant réussir son mandat politique, désireux de développer son pays et cherchant à harmoniser les relations sociales au sein de sa nation, doit savoir qu'il y a des règles de démocratisation à respecter dans le quotidien de son action. S'il ne le fait pas, il est voué irrémédiablement à l'échec, quelles que soient les apparences de réussite et de popularité. Cela s'est bien vérifié récemment.

L'Histoire du monde est pleine d'exemples de réussite et d'échec qui ont jalonné la vie des hommes politiques. Ceux qui ont marqué leur temps ont reconnu la valeur humaine de l'autre. Ils ont admis la dignité humaine égale de chaque individu et de sa capacité de jugement moral. Ils ont privilégié la véracité. Ils ont fait preuve de sincérité. Il sont favorisé la prééminence de l'argument le plus fort en légitimité. Ils ont préféré la prépondérance de l'argument le plus fort dans le service rendu à la vie. Ils ont œuvré pour un parfait équilibre entre les arguments éthiques et les arguments d'utilité économique. Et ils ont appliqué, enfin, la Justice dans ses trois formes conventionnelles de Justice commutative, distributive et légale. Cette Justice qui préconise, entre autres, l'égalité des obligations et des droits.

En revanche, ceux qui ont insulté l'intelligence de leurs concitoyens ont eu du mal à s'amender. Ils ont préféré le confort personnel à la nécessité de construire un pays. Ils ont asservi l'homme. Ils ont chosifié son existence. Ils ont préféré l'appareil de l'Etat à la suprématie de la loi. Ils ont lapidé les deniers publics. Ils ont prôné l'enrichissement sans cause, en prospérant comme de la vermine, sur le dos de la populace. Et ils ont laissé, en dernier ressort, la débâcle et la désolation, s'emparer de ceux qui leur ont fait confiance.

Tout vrai et bon politicien doit redouter le verdict du peuple qui tombe toujours et ne pardonne jamais. Parce que ce peuple, porte tout le fardeau des décisions. Tout décideur doit savoir que la politique est une arme à double tranchant. Qu'il utilise, alors, son viatique à bon escient!

Moralité: «Comme on fait son lit, on se couche".
 

Ali ZOUAOUI (Tabarka)