Après avoir appris l’existence d’une «prison à baleines» dans le territoire russe du Primorié, thème largement débattu ces derniers temps dans les médias locaux, la star américano-canadienne s’est adressée à Vladimir Poutine en le priant d’intervenir.
La star américano-canadienne Pamela Anderson s’est adressée au Président russe, le priant de couper court à la pêche des baleines sauvages et des orques dans l’objectif de les exporter vers la Chine et de les placer dans des océanariums. Le texte de sa missive en anglais et en russe est disponible sur le site Web de sa fondation.
«Actuellement, je suis de près les actualités en Russie et j’espère que ces magnifiques mammifères seront bientôt relâchés de la "prison à baleines" et que ce type de business rude sera du passé», indique-t-elle dans sa lettre.
Elle a en outre mentionné que, tenues au Kremlin, les rencontres avec le représentant spécial de Poutine, Sergueï Ivanov, — qui a contribué au rétablissement de la population de léopards de l’Amour — ont laissé chez elle une bonne impression. L’actrice a en outre avoué que cela lui faisait plaisir que l’une de ces carnivores rares porte son nom et avait récemment eu des petits.
Pamela Anderson a en outre expliqué qu’elle avait demandé à M.Ivanov d’aider à créer des zones marines protégées dans l’océan Austral.
Comme l’a déjà fait savoir le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, le Kremlin s’est adressé au gouverneur du territoire russe du Primorié afin que ce dernier prenne la situation en main.
Cet automne, les médias russes ont commencé à tirer la sonnette d’alarme après avoir appris qu’un nombre record d’orques et de bélugas avaient été pêchés cette année dans la mer d’Okhotsk. Comme l’écrivait une correspondante spéciale de Sputnik à la mi-novembre, dans la baie de Sredniaïa dans le Primorié – qui a reçu le surnom de prison aux baleines – se trouvaient 11 orques et près de 90 bélugas. D’après les scientifiques et les défenseurs des droits des animaux, ils sont destinés à des ventes illicites à l’étranger. Le Comité d’enquête de Russie a alors engagé une procédure pénale.