Ribéry: Je suis vraiment au sommet

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

A l’heure de démarrer dix jours décisifs pour l’équipe de France, qui va jouer sa qualification pour la Coupe du monde 2014 face à l’Ukraine, Franck Ribéry sait que les projecteurs seront forcément braqués sur lui. Un statut qu’il dit assumer, pour mieux aider les Bleus à voir le Brésil.  

Franck, peut-on dire que vous abordez ces deux matches de barrages dans la forme de votre vie?
 

Oui. Je suis vraiment au sommet. C’est vraiment mon année et j’espère que tout va bien se passer pour l’équipe de France, pour qu’on se qualifie pour ce Mondial au Brésil.

Vous êtes le leader technique de cette équipe, est-ce une pression supplémentaire?

J’ai toujours cette pression lorsque je joue. Maintenant je vais tout faire pour être au top, présent et performant. Je vais essayer de mettre à l’aise les joueurs, qu’ils puissent jouer sans pression. L’idéal serait de jouer comme face à la Finlande ou l’Australie, prendre du plaisir ensemble, gagner ensemble.
 

Vous êtes également en lice pour le Ballon d’Or, est-ce une pression supplémentaire sur ces deux matches, sur lesquels vous serez forcément jugé?

Ce qui est bien, et en même temps difficile, c’est que je sais qu’il y a beaucoup de pression, de caméras sur moi. On fait attention à ce que Ribéry fait sur le terrain. J’ai été décisif ces derniers temps. Le Ballon d’Or se rapproche, mais je veux jouer comme je sais le faire. Je ne me mets pas de pression là-dessus. Ce qui est important c’est de bien gérer ces deux matches face à l’Ukraine.

Commencer par un bon résultat là-bas.

Le fait que vous soyez une cible pour la défense adverse peut-il également être un avantage?

Ce qui est important quand tu es en forme, c’est que tu n’es jamais en situation de un contre un, mais un contre deux ou un contre trois. Et ça, ça permet à d’autres joueurs d’êtres seuls. Il faudra bien gérer ce genre de situations, et faire les bons choix.

On vous voit également plus souvent prendre votre chance de loin…

J’ai désormais 30 ans, et j’ai plus d’expérience, je suis plus serein. Je peux gérer plusieurs situations. L’arrivée de Guardiola au Bayern m’a beaucoup aidé également. Il me dit de prendre ma chance, de tirer plus au but, de moins être sur la passe. Et voilà, je pense que ça fonctionne plutôt pas mal.

Pour finir, comment évaluez-vous ces deux matches, sur l’échelle de l’importance, dans votre carrière?

Ce sont deux matches pour une Coupe du monde, qui plus est au Brésil. Ce seront deux matches difficiles, face à une équipe d’Ukraine qu’il ne faut pas prendre à la légère. C’est une équipe forte défensivement, qui prend peu de buts, et qui joue très bien les contres. Ce qu’il faut, c’est commencer par un bon résultat là-bas, puis bien gérer le retour, devant notre public.

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)
Dernière modification le mercredi, 13 novembre 2013 08:50