On apprécie d’emblée l’excellente ergonomie offerte par les sièges sport enveloppants et l’instrumentation typique à cinq cadrans. On ne peut ainsi que pester contre le fouillis de boutons qui ornent la console centrale et obligent à quitter la route du regard.

Selon le pilote instructeur de Porsche, le cycle de charge du moteur et la programmation du calculateur électronique ont été revus afin d’optimiser le fonctionnement du V8 et lui octroyer plus de tempérament. Ainsi, le huit-cylindres à aspiration naturelle passe de 400 à 420 chevaux et gagne en couple (515 Nm, au lieu de 500, toujours dès 3.500 tr/mn).

En fait, c'est davantage par les qualités de son châssis et de ses trains roulants que ce Cayenne GTS impressionne. La direction bien calibrée est très précise, le train avant, incisif, l'équilibre général, étonnant, et la motricité, infaillible pour un engin de cet acabit.