Le tourisme a été toujours un pilier de l’économie tunisienne. Outre son apport dans le PIB qui tourne entre 7 et 10%, c’est un secteur à forte employabilité directe et indirecte ainsi qu’un capteur d’investissements et de devises. Or, depuis 2011, les années se suivent mais les résultats ne sont plus au rendez-vous. En plus, les attentats de Bardo et de Sousse n’ont pas arrangé les choses. La fin de l’été a sonné et avec elle la fin de cette saison touristique 2016 et les chiffres officiels sont plus qu’éloquents. Bilan d’un secteur qui peine à sortir de la tête de l’eau.

Près de 50 artisans, des troupes musicales (dont Mohamed Ali Kammoun et sa troupe), des stylistes, et un caricaturiste, en l'occurrence Anis Mahrsi, animeront pendant 10 jours le pavillon tunisien invité d'honneur de la 84ème édition européenne de la Foire de Strasbourg. Le CEPEX y est également présent avec 10 exposants de produits de terroir et de produits cosmétiques à base de plantes. «J’ai préféré que nos entreprises diversifient leurs offres, il ne s’agissait pas de faire double emploi avec l’ONAT, notre démarche est de promouvoir notre pays en offrant un riche éventail de notre savoir-faire dans différents domaines dont les soins esthétiques naturels et les produits bio. Nous nous complétons, nous ne nous concurrençons pas», a assuré Aziza Hatira, PDG du Cepex.

Les Tunisiens semblent en effet avoir obéi à un mot d’ordre : « cet été, tous à Hammamet », avec pour preuve des embouteillages jamais vus sur l’autoroute Tunis-Hammamet, souligne jeune Afrique dans un article publié dans sa version électronique jeudi 1er septembre, sous le titre «Tunisie : à Hammamet, la saison estivale s’achève sur une note positive ».