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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
La société Carmat peut ainsi recruter trois nouveaux patients pour l'implantation de cet organe bioprothétique, après le décès le 2 mars dernier du premier, âgé de 76 ans.
Le sort du coeur artificiel était en suspens depuis plusieurs mois. Mais ce mercredi, la société Carmat a annoncé dans un communiqué mis en ligne sur son site avoir été autorisée à reprendre l'essai de son coeur bioprothétique sur de nouveaux patients.
Le 2 mars dernier, la première personne à qui l'ont avait implanté cet organe artificiel était morte à l'âge de 76 ans. Claude Dany avait reçu le coeur 74 jours avant, le 18 décembre 2013, à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris. Trop âgé et malade «depuis 10 ans», selon son épouse interrogée par le Journal du Dimanche, il ne pouvait bénéficier d'une greffe cardiaque traditionnelle.
Si les causes de son décès n'ont pas été officiellement établies ou du moins rendues publiques, le Pr Alain Carpentier, père de cette prothèse «Le cœur s'est arrêté brusquement, témoignait-il dans le JDD. Il y a eu un court-circuit. Cela a entraîné un arrêt cardiaque identique à celui que peut présenter un cœur naturel pathologique». «Le court-circuit est une hypothèse, mais ce n'est pas la seule», avait répliqué Piet Jansen, directeur scientifique chez Carmat, cité par Le Figaro.
La première implantation jugée «probante».
Après ce décès, Carmat avait annoncé maintenir son programme d'essais comprenant quatre patients «au pronostic vital engagé à brève échéance». Le recrutement des patients avait toutefois été suspendu en mars par la société française «pour permettre l'analyse des données issues de la première implantation», indique le communiqué.
Le comité de protection des personnes, le comité de sécurité ainsi que les autorités réglementaires ont émis un avis favorable à la reprise du recrutement des trois patients suivants de l'essai de faisabilité, affirme mercredi la société. «La qualité du travail de l'ensemble des participants au processus de collecte et d'analyse des données de la première bioprothèse implantée sur l'homme a permis de mettre en place les mesures complémentaires pour poursuivre l'essai dans les meilleures conditions de sécurité», assure Marcello Conviti, directeur général de Carmat.
La société avait souligné en mars dernier que le critère de succès retenu pour ces premiers essais était la «survie à 30 jours» des patients et qu'«avec 74 jours de survie», la première implantation était «probante». Le coeur artificiel Carmat n'est pas destiné à faire patienter un malade en attente de greffe cardiaque: selon ses concepteurs, il a pour vocation de remplacer définitivement le cœur défaillant.
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